Il n’est pas étonnant que nous célébrions la journée du livre, ce petit objet plein d’idées, d’histoires et de désirs qui, dans un espace aussi restreint, est capable de transmettre tant de choses. Quand on décide de se lancer dans l’écriture d’un livre, on se rend compte de l’aventure que cela représente. Un chemin plein de défis et de doutes que l’on surmonte dans l’espoir de donner vie à cette précieuse création, un continent fait de mers de lettres qui jouent parfois à cache-cache avec nous. J’accueille dans mes livres les images et les espaces vides qui donnent un souffle aux mots.
La richesse de chaque expérience entraîne des insomnies, des communications, des solitudes, des illusions, des collaborations et aussi des coupures, qui nous façonnent, donnant au « livre » un grand pouvoir de transformation.
Après sept publications très différentes, je suis toujours intéressé de voir d’autres idées qui surgissent spécialement pour ce format très spécial, encore plus lorsqu’il s’agit d’autoédition, qui présente autant d’avantages que d’inconvénients dans son processus de production.
Tant la personne qui écrit que celle qui lit participent à un exercice magnifique qui relie les différentes parties du cerveau humain par des fils énergétiques invisibles. La capacité de reproduire ce qui est écrit en images absolument originales et en sentiments uniques dans chacun d’eux, c’est la magie qui réside dans le mot, en soi restreint dans sa forme, mais capable de provoquer des univers entiers.
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